Pourquoi un support en cuivre ?


C’est à partir de 1981 que Michel Chevreteau a décidé de changer de support pour la réalisation de ses œuvres.

Son admission à l’Institut Français de Restauration des Oeuvres d’Art lui a permis de découvrir en laboratoire toutes les techniques de peinture et leurs supports à travers les siècles, et tous les avantages du support sur cuivre.

Voici quelques mots  sur les plaques de cuivre : la première utilisation de ce matériau dans l’art apparaît dès le XIIIème siècle avec le développement de l’art de l’émail, puis la gravure sur cuivre qui va influencer la mise en œuvre de ces plaques comme support pour la peinture à l’huile dont la première œuvre date de 1570 et qui est due à B. Spranger (Pinacothèque de Turin).

L’utilisation de supports trop dépendants des conditions climatiques (bois, toile, carton, etc) et l’évolution des préparations (« imprimatura ») de supports toilés (aspect lisse et poli rivalisant avec ceux du métal), l’emploi de la technique de glacis superposés (diluants peu chargés en pigments) permettant de jouer avec les couleurs sous-jacentes, va favoriser l’essor du support cuivre pour la peinture de chevalet.

En ce qui concerne la stabilité et l’accrochage de la peinture à l’huile sur le cuivre , il faut l’abraser et nettoyer sa surface à l’aide d’une gousse d’ail coupée. En chimie on se trouve devant une liaison co-valante dont la formule est :